Annoncée cette semaine par la célèbre marque de cycles, une usine d’assemblage de vélos Mercier verra le jour fin 2021, à Revin, dans les Ardennes françaises. Europe Écologie Les Verts se félicite de cette décision qui illustre une nouvelle fois le formidable potentiel d’emploi de la transition écologique : un nouveau modèle économique porteur d’emplois et respectueux de l’environnement est possible !

La célèbre marque stéphanoise de vélos, fidèle à Raymond Poulidor, fait aujourd’hui rimer transition écologique et dynamisme économique. Voici donc la transition écologique au service des territoires : l’implantation de la marque permettra de redynamiser le tissu économique local avec la création de 140 emplois en 2021 et 270 d’ici 5 ans et à la clé la signature de partenariats locaux pour la conception de matériel à proximité du site. Après le départ d’Electrolux et de Porcher, c’est bien la transition écologique qui ouvre un nouveau chemin d’espérance pour l’industrie ardennaise.

Les écologistes rappellent le formidable levier économique que constitue la transition écologique. L’étude de l’Ademe, comme celle du WWF réalisée par le cabinet Ernst&Young, concluent à la création ou au maintien d’1 million d’emplois nets non délocalisables à très court terme, grâce à la transition écologique. Un rapport de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) estime également qu’au niveau mondial, la lutte contre le réchauffement climatique et l’investissement dans l’économie écologique pourrait permettre la création nette de 24 millions d’emplois d’ici 2030.

EELV rappelle son engagement en faveur de la relocalisation de l’économie. Pour cela, deux leviers au niveau européen : l’approvisionnement local dans tous les marchés publics, et l’ajustement carbone aux frontières ; deux combats que les eurodéputé.es écologistes mènent avec vigueur. Et une action directe au niveau régional : les écologistes s’engagent dans chaque région pour redynamiser les économies régionales par les aides aux entreprises, les actions de formation, et le développement des monnaies locales.

Eva Sas et Alain Coulombel, porte-paroles