Le projet CAP 2020 est un outil de la mondialisation et d’un libéralisme basé sur une croissance illimitée alors même que les ressources naturelles s’épuisent et que nous sommes en dette écologique. Le projet vise à augmenter et accélérer les échanges de matériaux et de produits, majoritairement faits avec des normes sanitaires, sociales et environnementales basses. Les citoyens sont défavorables aux accords d’échanges internationaux tels le Tafta et le Ceta, dont cette infrastructure est un outil.
Doit-on continuer dans cette voie, et porter ce type de projet qui augmente notre empreinte écologique avec les conséquences dramatiques que nous mesurons chaque jour pour l’Homme, le climat et les générations futures ?
Localement, ce type de choix est en contradiction avec la volonté de relocaliser l’économie en s’appuyant sur les atouts du dunkerquois, développer les circuits courts, l’innovation, la recherche, l’économie circulaire et la mise en oeuvre effective de la transition écologique pour dynamiser notre territoire.
L’emprise foncière du Port est un trésor pour notre littoral. L’avenir du Dunkerquois repose sur une mutation de la zone portuaire, c’est la clé d’un développement harmonieux et équilibré de notre territoire à moyen/long terme, autour de vrais projets écologiques, solidaires, économiquement efficaces et socialement équitables. On ne saurait faire disparaître des centaines d’hectares de terrains littoraux pour des projets hasardeux.
D’autres choix sont possibles. Avec 700 millions d’euros d’investissement dans la transition écologique, ce sont bien plus de 5 000 emplois locaux durables non délocalisables que l’on peut créer sur le territoire en organisant la mutation industrielle.
Notre cahier d’acteurs au débat public : https://portdedunkerque.debatpublic.fr/images/Cahiers_dacteurs/CahiersOK/12_Cahier_EELV.pdf
Myriam SANTHUNE, EELV Flandre Maritime & EELV Hauts-de-France