Non au CDG Express, oui à la qualité de transports en Île-de-France
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Serpent de mer des grands projets inutiles franciliens, le CDG Express est un projet de ligne ferroviaire reliant directement l’Aéroport de Roissy Charles de Gaulle et la gare de l’Est. De son coût faramineux (1,7 milliard d’euros, soit l’équivalent 130 euros par francilien pour un trajet à 24 euros) à son inutilité (la ligne 17 du Grand Paris le remplacerait avantageusement) ou sa nocivité (nuisances sonores, impact sur la qualité de service du RER B), les arguments ne manquent pas.

L’avis de l’autorité environnementale est d’ailleurs accablant: le projet CDG Express est non conforme à la réglementation. Et les promoteurs reconnaissent que le projet n’est pas financé et qu’il faudra taxer les passagers de Roissy, au risque de renchérir les coûts pour toutes et tous.

Depuis 1998, le projet a du évoluer, mais le soutien du gouvernement Valls à ce projet relève des mêmes logiques anti-démocratiques et anti-sociales que le projet initial du Grand Paris voulu en son temps par N. Sarkozy.
Le gouvernement s’entête, et accélère les procédures d’expropriation en espérant une mise en service pour d’hypothétiques Jeux Olympiques, renforçant ainsi le sentiment d’un éléphant blanc inutile pour les territoires traversés, cher et nocif pour toutes et tous.

Pour toutes ces raisons,

EELV s’engage pleinement contre ce projet CDG Express et pour l’étude d’alternatives et l’amélioration des transports publics au bénéfice de l’ensemble de la population.
EELV appelle donc le plus grand nombre à participer à l’enquête publique en cours.
Sollicite ses élus pour mener la bataille dans les institutions pour éviter que ce nouvel éléphant blanc mobilise les ressources financières si rares au détriment de l’investissement dans les transports publics.
S’engagera, en coordination avec le tissu associatif et politique local, régional et national dans la bataille juridique pour contester la déclaration d’utilité publique modificative en prépartion
Mobilisera toutes ses forces pour faire progresser la démocratie environnementale, pour que l’intérêt des citoyennes et citoyens prime sur celui des lobby et l’entêtement de l’oligarchie technocratique.